On se pensait en affaires avec nos arrosoirs à pulsations, oscillants ou rotatifs qui gaspillent l’eau et mouillent les passants sur les trottoirs ? Même nos minuteries semblent être devenues des objets de musée. Surtout depuis qu’une firme israélienne a mis au point un système d’irrigation goutte à goutte de deuxième génération. Croyez-le ou non, elle utilise l’informatique nuagique pour étancher la soif des cultures. Ses inventeurs parlent d’un système révolutionnaire muni d’un véritable cerveau.
Avec le produit qu’elle a baptisé NetBeat, la société Netafim établie dans le désert de Néguev ne fait pas que permettre l’irrigation des plantes et des cultures qui poussent dans le sable. Elle est en mesure de gérer sur une seule et même plateforme les données météorologiques, les informations provenant des plantes et du sol, en plus d’offrir une intelligence agronomique. Le tout permet aux analystes du système de définir et d’activer une irrigation stratégique en fonction de la croissance des cultures.
Grâce à ce système qui vient d’être mis sur le marché en Israël, les clients de l’entreprise pourront, contre une redevance annuelle, intégrer des données provenant des satellites, des drones, des semenciers, des producteurs d’engrais, de pesticides et d’herbicides. Le système ne permettra pas seulement d’injecter l’eau, mais aussi les fertilisants et pesticides nécessaires à la bonne croissance des plantes.
Selon l’entreprise, cette irrigation goutte à goutte pourrait permettre d’économiser jusqu’à 20 à 50 % d’eau par rapport aux autres méthodes d’irrigation, y compris les pivots. Il serait également possible d’économiser un autre 15 à 20 % sur le temps de surveillance et la charge de travail. Ce serait sans parler de l’amélioration des rendements.
Source : Future Farming