Sur les fermes, comme ailleurs, les générations de robots se succèdent à un rythme accéléré. Ainsi, en matière de traite, certains automates en sont déjà à leur quatrième génération. Grâce aux avancées des TIC, un fermier n’a plus besoin que de son pouce pour récolter 3500 litres de lait par jour. Non seulement le robot pompe-t-il plus rapidement l’or blanc, mais il tient compte des besoins physiologiques de chaque vache. Pendant ce temps-là, vous pouvez vacher… oh ! pardon, vaquer à d’autres occupations.
En mettant sur le marché son robot de traite VMS V300, la firme suédoise DeLaval raffine l’exécution de la traite de chaque vache. Non seulement chaque animal identifié par une puce électronique se voit-il attribuer la quantité d’aliments qui répond à ses besoins particuliers, mais il se fait traire en fonction de sa physiologie et de ses besoins réels. Ainsi, tandis qu’une vache pourrait avoir une quatrième traite, une autre serait limitée à deux par jour. En mesurant les performances de traite de chaque bête, le robot peut ajuster en conséquence la pulsation de ses pompes. En lisant la puce électronique que porte la vache laitière, il veille aussi à ce que la stalle s’ajuste automatiquement en fonction de son gabarit.
Selon le leader mondial en équipement et solutions de traite, son nouveau système de vision permet de brancher une vache en deux fois moins de temps. En plus d’être moins stressant pour l’animal, cela contribuerait à augmenter jusqu’à 10% la capacité de traite et à obtenir plus de lait avec moins de main-d’œuvre. Cette technologie doublée d’un nouveau moyen de pulvérisation intégré permettrait d’améliorer grandement l’hygiène des trayons. Le tout peut être suivi à distance par le truchement d’un téléphone intelligent connecté en wi-fi. Pour ne rien gâcher, le tout permettrait une diminution du coût d’entretien, ainsi qu’une baisse de consommation d’eau de 18% et de 10% d’électricité.
Les vaches n’auront peut-être jamais été aussi bien gardées.