Connaissez-vous un seul producteur laitier qui ne veille pas au bien-être animal, qui ne se préoccupe pas de la perte de lait et de l’utilisation d’antibiotiques ? La mammite causant 70 % à 80 % des pertes financières, les fermiers surveillent la maladie comme le lait sur le feu. Si la numération des cellules somatiques (SCC) permet de gérer la santé des mamelles, une étude menée au Québec confirme qu’une nouvelle méthode de comptage différentiel de ces cellules aide à mieux détecter la maladie.
Dans cette étude menée par FOSS sur 11 troupeaux totalisant 969 vaches laitières, l’analyse plus approfondie de la distribution cellulaire des échantillons de lait (le test du DSCC) a permis aux scientifiques de détecter 18 % d’infections de la mamelle en plus que s’ils se limitaient à étudier uniquement la numération des cellules somatiques.
Le DSCC est la proportion combinée de différents types de globules blancs présentée en pourcentage du total des SCC, ces cellules qui représentent l’immense majorité des cellules constituant un individu. Un DSCC plus élevé indique un nombre plus important de bactéries pathogènes. Cela permet à un agriculteur de mettre en branle le meilleur plan d’action contre les infections intra mammaires et de prévenir un risque de propagation à l’ensemble du troupeau. Voilà donc une façon supplémentaire d’éviter que les choses aillent de mal en… pis !
Source : ScienceDirect