À une époque où les terres arables diminuent comme peau de chagrin et où de plus en plus d’organisations réclament une utilisation plus judicieuse des aliments riches en protéines pour alimenter la planète, une étude réalisée par des chercheurs de l’université allemande de Göttingen a montré que les poulets de chair peuvent fort bien être nourris avec des insectes et des microalgues sans incidence négative sur la qualité de la viande. Et c’est bénéfique pour l’écologie!
Ces recherches sur l’alimentation d’insectes et de microalgues pour les poulets de chair ont montré non seulement que les deux sources de protéines représentent une alternative durable appropriée au tourteau de soja, mais que la viande produite ainsi convenait tout à fait à la consommation humaine.
Les poulets nourris avec de la farine de larves de mouche soldat noire produisent une viande équivalente à celle produite avec le tourteau de soja. Quant à ceux à qui l’on sert de la spiruline (microalgues), ils donnent une viande avec une couleur et une saveur plus intenses. L’avantage écologique résulte du fait que la production de larves et de microalgues ne nécessite pas l’utilisation de terres arables. Dans le cas des mouches, elles peuvent être produites sans qu’il faille recourir à la déforestation de parcelles de terre pourvu que l’on se serve de déchets organiques pour les « engraisser ».
Actuellement, dans l’Union européenne, les insectes ne sont autorisés que pour la consommation humaine et pour l’alimentation des poissons, mais ils devraient être approuvés pour l’alimentation des volailles dans un proche avenir.
Source : Poultry World