Premier producteur de légumineuses au monde, le Canada en exporte plus de 40 %. Or, cette denrée superprotéinée qui assure la sécurité alimentaire de nombreux pays subit le contrecoup de la sécheresse et de l’augmentation des températures. Confrontés à une perte de plus de 70 % des rendements mondiaux en pois chiches, des scientifiques australiens ont identifié des gènes pouvant être utilisés pour développer des pois résistants à la sécheresse et à la chaleur. Voilà qui soulagerait l’humanité d’un… pois !
Dans le cadre d’une étude internationale menée par l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT), des chercheurs de la University of Western Australia ont identifié des gènes tels que le REN1, le β-1, le 3-glucanase et le REF6 qui, en plus de permettre aux cultures de supporter des températures allant jusqu’à 38 °C, offriraient des rendements plus élevés. Cette découverte pourrait avoir des implications importantes pour combattre la malnutrition planétaire.
Pour ne rien gâcher, la culture des légumineuses, qui se fait en alternance avec les céréales, bousille le cycle des maladies et des insectes nuisibles en plus d’accroître la fertilité des sols. Bref, c’est pratiquement du quatre pour un !
Source : Phys.org