Au cours de la dernière année, la forêt amazonienne du Brésil a perdu l’équivalent d’un million de terrains de football. L’élection d’un président climatosceptique risque d’aggraver le cancer du « poumon de la planète ».
Une firme brésilienne vient de remporter un premier prix. Elle a mis au point une technique de traitement de l’eau résiduelle des élevages porcins qui nécessite beaucoup moins d’espace, en plus d’être moins énergivore en consommation d’énergie.
Dans le cadre de la première édition du concours InovaPork destiné à soutenir les jeunes pousses proposant des solutions innovantes dans le domaine porcin, la firme Kemia a présenté son procédé électrochimique à la fois simple d’opération et ne nécessitant pas d’ajout de produits chimiques. Sa technique « verte » utilisant l’électrooxydation, l’électrofloculation et l’électrofenton permet d’économiser jusqu’à 30 % d’énergie et de réduire de 90 % la surface nécessaire pour des stations de traitement efficaces. Ces procédés d’oxydation favorisent la séparation des polluants et permettent leur conversion en dioxyde de carbone et en eau. Par la suite, les sous-produits peuvent être utilisés pour l’irrigation fertilisée sur différentes cultures.
Kemia affirme qu’en plus d’être rentable, sa solution permet de réduire les impacts sociaux et environnementaux. Elle entend s’attaquer au marché du traitement des eaux résiduaires du Brésil qui est estimé à 3,2 milliards de dollars canadiens.