Au cours des 50 dernières années, l’usage des pesticides chimiques a été multiplié par 26, contribuant, entre autres, à la pollution des cours d’eau, à l’appauvrissement es sols et nuisant à la santé. C’est sans parler de l’augmentation du nombre de mauvaises herbes résistantes au glyphosate. Dans le but de lutter contre ces plantes coriaces qui nuisent aux cultures, une jeune pousse allemande s’est associée à une société australienne pour mettre sur le marché européen des solutions herbicides hybrides dès 2021. On nous promet des étincelles!
Nufarm et Crop.Zone s’appuient sur une combinaison de procédés chimiques et physiques. Leur technologie consiste dans un premier temps à prétraiter les plantes avec un liquide organique qui, en couvrant les pores de la plante, augmente la conductivité. Dans un deuxième temps, les mauvaises herbes sont soumises à une charge électrique. Ce procédé permettrait de venir à bout des plantes indésirables avec une efficacité bien supérieure tout en consommant moins d’énergie que les technologies de désherbage conventionnelles. Le liquide conducteur utilisé est conforme aux réglementations de l’agriculture biologique.
La charge électrique basse pression du désherbeur électrophysique est fournie par la prise de puissance du tracteur. Cette technologie permet à la fois de remplacer une part importante des herbicides synthétiques utilisés actuellement, d’optimiser le rendement des cultures et à la rentabilité des exploitations agricoles tout en servant la cause du développement durable. Même plus besoin d’une chaise électrique pour zigouiller les indésirables!