Le dataculteur

14 juin 2018 | Cultures, Environnement, Technologies

Surtout, ne vous trompez pas. Le dataculteur n’est pas le nouvel engin destiné à récolter des dattes ! Il s’agit d’un robot à chenilles de 300 kg bourré de capteurs et de logiciels inspirés des algorithmes de la navigation aérienne. Doté d’une technique de géopositionnement de très haute précision, on attend de lui et de deux de ses congénères qu’ils parviennent à cultiver 50 hectares de maïs de manière autonome, depuis la mise en terre des semis, le désherbage et la récolte. Et ce, sans jamais se marcher sur les… chenilles !

Baptisé Céol par le groupe franco-belge Ausy et la jeune pousse française AgreenCulture qui l’ont créé dans le cadre du projet Challenge Centéol 2018, ce robot hybride (diesel-électrique) d’une autonomie de 24 heures est destiné à des tâches de haute précision au service de l’agroécologie.

Après l’analyse du sol exécutée par une autre firme, les robots, munis de deux dents de cultivateur, ont ameubli la terre aux endroits exacts où le maïs devait être semé. Puis, alors que deux d’entre eux déposent de l’engrais, l’autre sème au centimètre près en fonction de la nature du sol. Selon que le sol est plus pauvre ou plus riche, les petites bêtes « intelligentes » déposent plus ou moins de graines.

Un peu plus tard, ils ont appliqué une dose d’engrais supplémentaire. Viendront ensuite, trois phases de désherbage avant la récolte prévue l’automne prochain.

Grâce à cette façon de procéder, les concepteurs visent des gains à la fois en productivité, en intrants et énergétiques, en plus d’une réduction de l’utilisation de produits chimiques et des semences. Tout cela pourrait bien être une réponse aux défis économique et écologique de l’agriculture.

Source : Agreenculture

Pierre

Pierre

Journaliste principal

Père fondateur d’Élevage et Cultures, Pierre a donné à la revue sa touche d’humour qui nous plaît tant. Vous pouvez retrouver tous ses articles traitant des actualités technologiques et scientifiques agricoles dans la Rubrique de Pierre.

Vous aimeriez aussi..
La guerre aux semelles de bottes

La guerre aux semelles de bottes

Il ne faut pas toujours croire ce qu’on nous raconte. Ce n’est pas vrai que les consommateurs qui ne jurent que par des pièces de viande très tendres portent tous un dentier. Par contre, ceux qui paient pour la tendreté d’un rôti et qui retrouvent de la semelle de...

Autopsie de Perrette

Autopsie de Perrette

Comme plusieurs sociétés développées, l’Australie produit une grande quantité de déchets alimentaires. Comparables à l’industrie laitière québécoise en termes de nombre de fermes et de production de lait, les résidus de cette chaîne d’approvisionnement constituent...

Le blues des mauvaises herbes

Le blues des mauvaises herbes

Dans les meilleures conditions, l’œil humain peut différencier un demi-million de couleurs. C’est absolument époustouflant. Mais à l’ère de la robotique, un système informatique parvient, lui, à en identifier 30 fois plus. À quoi donc peut bien servir une telle...

Dernières publications

Loading
Visiter notre boutique
Suivez-nous

Facebook

Twitter

Instagram

Linkedin

Youtube

Contactez-nous
Kit média

Consultez notre Kit Média pour retrouver toutes les informations relatives à notre audience et nos offres de placement publicitaire.

PUBLICITÉ
Prochain événement
Soutenez le projet Élevage et Cultures en faisant un don

Si t'es dans l'champ, abonne-toi à notre infolettre!

Vous êtes bien inscrit(e)!

Pin It on Pinterest

Share This