Les graines artificielles

15 septembre 2016 | Cultures, Technologies

Mouiller son index pour voir d’où vient le vent, c’est facile. Enfoncer un doigt dans la terre pour connaître les niveaux d’humidité, de salinité, de pH et de nutriments pour l’application d’engrais dans le sol, c’est une autre paire de manches. Pour pallier le problème, une équipe de chercheurs de la North Dakota State University a mis au point des microsenseurs très particuliers. Mélangées aux semences, ces puces biodégradables, enfouies dans le sol par semoir, donneront très bientôt en temps réel des mesures qui permettront aux agriculteurs d’augmenter leurs rendements.

Munies de circuits électroniques et d’une antenne imprimés à même un substrat biodégradable, ces puces transmettront par radiofréquences passives (sans piles) l’état du sol, les besoins en nutriments et en eau des semences de maïs, de soya et de pommes de terre selon le type de sol.

Il suffira d’un dispositif de lecture des données monté sous un véhicule agricole pour que le fermier puisse récolter les informations nécessaires pour répondre aux besoins précis de ses cultures. À la fin de la saison, les microsenseurs disparaîtront dans la nature sans créer de toxines, ni nuire à la qualité du sol.

À la différence des méthodes actuelles, la technologie des capteurs développée par c2sensor ne requiert pas une combinaison de mesures d’échantillonnage du sol ou de mesures de télédétection par sondes. De plus, elle peut être couplée à la cartographie aérienne par drones ou à l’imagerie par satellite.

Source : NDSU Research Foundation

Pierre

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Journaliste principal

Père fondateur d’Élevage et Cultures, Pierre a donné à la revue sa touche d’humour qui nous plaît tant. Vous pouvez retrouver tous ses articles traitant des actualités technologiques et scientifiques agricoles dans la Rubrique de Pierre.

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