On le sait depuis longtemps, en matière de fibres alimentaires, l’herbe et le fourrage constituent le nec plus ultra pour la bonne santé du bétail. À cela, bien sûr, on rajoutera graminées et autres plantes. Ce n’est pas le choix qui manque. Maïs, blé tendre, orge, son de blé, luzerne, tourteau de tournesol, soja, pulpe de betterave… Voici qu’une étude réalisée à l’Université de la Saskatchewan est en voie d’ajouter le houmous au temple de la nutrition animale. Fini le pois chiche réservé aux bipèdes!
On sera possiblement surpris d’apprendre que la légumineuse nouvellement développée n’avait pas encore livré toutes ses valeurs nutritionnelles pour le bétail. C’est désormais chose faite depuis que l’équipe du Dr Peiqiang Yu a pu étudier la structure moléculaire des graines de pois chiche pour déterminer quelles variétés ont la valeur nutritionnelle la plus élevée et serviraient le mieux d’aliment pour les bovins de boucherie et les bovins laitiers.
Pour y parvenir, les chercheurs ont eu recours à la microspectroscopie infrarouge du Centre canadien de rayonnement synchrotron pour cartographier la distribution chimique des lipides, des protéines et des glucides ce la légumineuse. Cela leur a permis d’obtenir les informations chimiques de la microstructure interne du pois chiche. Il sera désormais possible de sélectionner des variétés supérieures de pois chiches et pour prédire les valeurs nutritives avant d’être produites à grande échelle.
Source : Dairy Global