Ce n’est pas tous les jours que l’on peut déroger au sacro-saint principe de la modération. Les suppléments probiotiques font partie de cette gamme de produits vivants qui peut être ingérée à coups de milliards de cellules actives tout en étant bénéfiques à l’organisme. Plusieurs publications scientifiques concluent que chez la volaille, l’absorption de ces micro-organismes pourrait prévenir les infections causées par des agents pathogènes tels certains types de salmonella. Mieux ! Ces bactéries et levures permettent de limiter l’utilisation des antibiotiques dans la production de volaille.
Chez les oiseaux, le maintien d’une flore intestinale stable est essentiel pour prévenir les maladies infectieuses. Cette flore constitue une solide protection contre les agents pathogènes et les toxines. Tout déséquilibre dans les mécanismes complexes de la fonction intestinale augmente le risque de maladies métaboliques et la dispersion de troubles infectieux dans tout l’organisme.
Il a été démontré que l’ajout de certaines souches de probiotiques à l’alimentation des poulets de chair immunodéprimés qui ont été infectés par la Salmonella Enteritidis augmente de manière significative l’efficacité des vaccins contre la maladie de Newcastle et le virus de la bursite infectieuse. D’autres souches de micro-organismes pourraient, par ailleurs, s’avérer une stratégie prophylactique efficace pour prévenir le problème de boiterie chez les poulets.
Tout laisse croire que l’ajout de probiotiques à l’alimentation des volailles prendra un envol important au cours des prochaines années.
Source : Poultry Site