À elles seules, les activités agricoles sont responsables d’environ 30 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Pour réduire considérablement les niveaux de GES, une société australienne inocule les cultures avec des champignons microbiens. Ceux-ci renforcent grandement l’aptitude des plantes à séquestrer le carbone dans le sol. Même si cette technique n’était appliquée que sur le soja américain, c’est la totalité des émissions annuelles de l’aviation états-unienne qui pourrait être éliminée.
La nouvelle technologie de la firme Loam Bio présente des avantages importants. Au fur et à mesure que la graine germe, les microbes améliorent la capacité du sol autour du système racinaire à stocker le carbone. Ceci est réalisé en liant le carbone, qui est attiré par la plante lors de la photosynthèse, avec des microagrégats. La fertilité des sols s’en trouve accrue. Il en va de même pour la santé de la plante hôte dont la protection naturelle contre les maladies augmente. Pour ne rien gâcher, l’érosion diminue et les parcelles deviennent plus résistantes aux sécheresses et aux inondations.
Selon l’entreprise, l’utilisation de ses produits d’origine naturelle sur les cultures de la terre entière donnerait au monde le temps dont il a besoin pour s’adapter à une économie à faible émission de carbone. Se pourrait-il qu’un sauveur se présente cette fois sous la forme d’un microbe ? Vivement une nouvelle religion !
Source : Future Farming