Avec l’augmentation des températures mondiales, les vaches laitières sont confrontées au stress thermique plus fréquemment tout au long de l’année que par le passé. Étant donné que la plupart des races de bovins laitiers sont originaires des climats européens tempérés, elles commencent à être affectées à partir de 20⁰ C. Une étude menée à l’Université de Géorgie a déterminé que les vaches refroidies avec des ventilateurs et des asperseurs produisent plus de lait et ont des glandes mammaires plus saines.
Les vaches, dont l’estomac est ni plus ni moins une grande usine de fermentation produisant de la chaleur, n’avaient pas besoin de cette surchauffe climatique. Ce stress représente un fardeau supplémentaire majeur tant pour le bien-être de l’animal que pour le producteur. Les chercheurs savaient déjà que le stress thermique prolongé entraînait une perte de tolérance à la chaleur et la mort de cellules mammaires bovines. Après les travaux en laboratoire, l’équipe est allée sur le terrain.
Pour la première moitié de l’expérience, tous les bovins ont été soumis à un refroidissement par évaporation dans des étables équipées de brumisateurs et de ventilateurs. En deuxième partie, la moitié des animaux n’a pas eu droit au refroidissement. Grâce aux prélèvements d’échantillons de sang et à des biopsies mammaires réalisées avant et après l’expérience, l’effet du stress thermique a pu être déterminé. Cela a permis de conclure que la production de lait pouvait être plus élevée chez les bovins mieux rafraîchis.
Source : CAES Newswire