Croyez-le ou non, nos poules pondeuses ont une chose en commun avec les dinosaures.
Au moment de la maturité sexuelle, un os se développe dans leur poitrine. Il s’agit de la quille du sternum, un important réservoir de calcium servant à la production des coquilles d’œufs. Or, cette extension du sternum est très fragile. Des scientifiques se sont donc penchés sur des façons de la rendre plus solide. Ils ont découvert qu’un gène joue un rôle important dans la résistance des os des poules pondeuses.
En scrutant une région de l’ADN de poulet connue comme étant liée au risque de fractures osseuses, les travaux effectués par des chercheurs de cinq pays européens et de Chine ont mis le doigt sur un gène appelé cystathionine bêta-synthase (CBS). Cet élément chromosomique jouerait un rôle sur la qualité des os. Les poules possédant ce gène profiteraient d’une ossature contenant une teneur élevée en minéraux ainsi qu’une réticulation de la protéine de collagène. Quand on sait qu’annuellement une poule pondeuse a besoin de 30 fois le calcium que contient son squelette, l’apport de ce gène peut s’avérer précieux.
Après avoir scruté des générations de poules en ce sens, les scientifiques pensent que la découverte servira non seulement au développement d’un élevage sélectif, mais pourrait également permettre d’améliorer la santé des poules pondeuses qui sont à risque d’ostéoporose.
Source : Genetics Selection Evolution