On dit parfois que pour que des enfants développent un bon système immunitaire, il faut les laisser porter à leur bouche tout ce qu’ils veulent. Des chercheurs du U. S. National Poultry Research Center de Géorgie ont eu une autre idée.
En inoculant des microbes intestinaux à des poussins à peine éclos, les scientifiques se sont aperçus que ces volatiles connaissaient un taux de croissance nettement plus élevé que ceux qui n’avaient pas été exposés à ces microbes. Mieux ! Leur efficacité alimentaire en était accrue.
Pour mener à bien leur recherche, les Drs Nelson Cox et Brian Oakley se sont servi de microbes intestinaux d’une lignée de poulets sélectionnés pour leur haute efficacité métabolique et les ont comparés à des microbes d’une lignée de poulets à faible efficacité.
À la suite de l’inoculation des poussins de chair, les comparaisons statistiques ont montré que plusieurs groupes de bactéries étaient significativement plus nombreux chez les oiseaux dont l’efficacité alimentaire était plus grande. En revanche, il est apparu que peu importe que les microbes utilisés pour l’expérience aient été prélevés sur un ou l’autre type de poules, cela ne s’est pas avéré être un facteur important au niveau de l’efficacité métabolique des oiseaux.
Forts de ces résultats, les scientifiques devront encore approfondir leurs recherches afin de comprendre exactement les mécanismes à l’origine des différences observées. À plus long terme, les résultats de ces expériences pourront avoir un impact significatif sur le coût pour les éleveurs de l’alimentation de la volaille.
Source: The Poultry Site