Les mâles. Ah ! Les mâles. Certains trouvent que c’est du trouble en verrat. En production porcine, en plus de présenter des comportements agressifs, leur viande peut dégager des odeurs repoussantes lors de la cuisson. Pour remédier à ces problèmes, on peut recourir à la castration, mais pour des raisons de bien-être animal, cette pratique est condamnée. Une entreprise saskatchewanaise met au point une technique de tri des spermatozoïdes qui permettra de ne donner naissance qu’à de belles cochettes… si c’est ce que vous désirez.
Pionnière dans ce processus de sélection, Fast Genetics détecte la différence qui caractérise les spermatozoïdes qui sont contenus dans les chromosomes X et Y. Sachant que les chromosomes femelles (X) contiennent 3,8% plus d’ADN que les chromosomes mâles (Y), les chercheurs de l’entreprise sont parvenus à départager les cellules des spermatozoïdes en fonction de leur teneur en ADN et ce, avec une précision pouvant atteindre 99%.
En réduisant drastiquement la production d’animaux que les producteurs ne souhaitent pas avoir, une exploitation pourrait théoriquement doubler sa production, en plus de réaliser des gains d’efficacité importants.
Une fois commercialisée, cette technologie permettra aussi d’accélérer les avancées génétiques dans toute une gamme de produits. Et pas seulement pour l’industrie du porc.
Source: Pig Progress