Eh, non ! Tout le monde n’est pas prêt à manger ses sandwichs aux œufs… au tofu. Mais ceux qui souhaitent tout de même contribuer au développement durable n’ont plus à désespérer. Une recherche menée à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) démontre que des poules nourries avec une alimentation entièrement végétale produisent des œufs dont l’empreinte écologique est moindre que celle des poules qui picorent des aliments non organiques contenant des sous-produits animaux.
Le Dr Nathan Pelletier qui dirige une chaire en gestion de la durabilité en bioéconomie a fait une évaluation environnementale du cycle de vie des chaînes canadiennes d’approvisionnement en œufs. Il a analysé les volumes de matériaux, les besoins énergétiques et les émissions associées aux activités de productions d’œufs et est arrivé à la conclusion que la gestion de l’alimentation et du fumier sont les deux facteurs qui pèsent le plus en matière d’impacts environnementaux dans cette industrie qui produit plus de 70 millions de tonnes d’œufs chaque année.
Grâce aux données qui ont été colligées, le Dr Pelletier croit qu’il sera possible de réaliser une réduction de l’utilisation des ressources et des émissions polluantes de plus de 50 pour cent à l’échelle nationale. Ces données qu’il souhaite maintenant intégrer dans une application Web permettront aux agriculteurs et aux divers intervenants de la chaîne d’approvisionnement de mesurer leurs performances individuelles et de comprendre comment et dans quelle mesure ils pourront améliorer leur performance.
Source : Poultry Site