Ne vous trompez pas. On ne parle pas ici des fameux œufs de cent ans que les Chinois laissaient vieillir dans un mélange de riz, de boue, de cendre et de feuilles de thé. Il est plutôt question du premier rapport sur le développement durable publié par les Producteurs d’œufs du Canada. On y apprend que les développements technologiques ont permis à l’industrie de réduire les émissions de gaz à effet de serre, la consommation de chauffage et d’électricité en plus d’augmenter l’utilisation d’énergies renouvelables.
Si l’industrie a l’avantage de produire la protéine animale ayant vraisemblablement le plus faible impact environnemental, ses investissements dans la technologie ont permis de réduire très sensiblement les émissions de gaz à effet de serre, la consommation de chauffage et d’électricité en plus d’augmenter l’utilisation d’énergies renouvelables. Comparativement à il y a 50 ans, le Canada produit 50 % plus d’œufs alors que l’empreinte environnementale globale du secteur a presque été réduite de 50 %. Entre 1962 et 2012, les producteurs d’œufs canadiens ont réduit leur consommation d’énergie de 41 % tout en produisant de l’électricité au moyen de panneaux solaires. La consommation d’eau de l’industrie, elle, a diminué de 69 %.
Quant au bien-être des animaux, entre 2016 et 2019, la production en cage traditionnelle a chuté à environ 66 % de la production totale d’œufs, alors que 34 % de la production s’est faite dans des systèmes de cages aménagées, des systèmes sans cage et des volières. Les producteurs estiment que les méthodes de production conventionnelles seront complètement éliminées d’ici 2032, soit quatre ans avant la date limite de 2036. Un p’tit œuf mimosa avec ça ?
Source: Producteurs d’oeufs