Si vous pensez que l’eau hydrogénée ne sert qu’aux blondes peroxydées ou de désinfectant de dentiers, nettoyeur de frigo ou combustible à fusée, détrompez-vous. Les plantes sécrètent du peroxyde d’hydrogène pour envoyer un signal de détresse aux cellules foliaires pour qu’elles repoussent les prédateurs. Des ingénieurs du MIT sont parvenus à créer des nanotubes de carbone qu’ils intègrent dans les feuilles des plantes. Dès l’agression, les nanocapteurs transmettent l’alerte sur téléphone intelligent. Alerte verte!
Les nouveaux capteurs peuvent utiliser ces signaux de peroxyde d’hydrogène très sophistiqués des plantes pour faire la distinction entre différents types de stress, tels que les blessures, les infections et les dommages légers, ainsi qu’entre différentes espèces de plantes. Ce serait la première fois que nous parviendrions à observer ce phénomène en temps réel et la réponse qu’envoie une plante vivante.
Ce type de capteur pourrait être utilisé pour étudier comment les plantes réagissent à différents types de stress et aider les agronomes à développer de nouvelles stratégies pour améliorer les rendements des cultures.
Les chercheurs ont démontré leur approche avec des fraisiers, des épinards, de la roquette, de la laitue, du cresson et de l’oseille. Ils croient que cela pourrait fonctionner avec plusieurs autres types de plantes.
Source : Future Farming