Elle a beau affecter aussi bien les éléphants que les hérissons, les producteurs de lait se préoccupent bien davantage des effets de la fièvre aphteuse (FMDV ) sur leurs troupeaux.
Même si les éleveurs québécois ne possèdent, en moyenne, que 64 vaches laitières, on imagine le temps qu’il faudrait passer à tester chacune de leurs bêtes. Une étude de cas réalisée à l’Institut Pirbright (Angleterre) confirme que le lait obtenu à partir d’échantillons groupés peut être utilisé pour détecter la présence du virus.
Le but de l’étude visait à évaluer les aspects pratiques de l’utilisation d’une telle méthode d’échantillonnage sur le terrain. En testant 732 échantillons de lait groupés provenant d’une ferme laitière de 4000 vaches en Arabie saoudite, les scientifiques ont pu démontrer que des souches spécifiques de FMDV pouvaient être détectées lors d’une épidémie.
Bien que cette méthode ne permette pas d’identifier individuellement les animaux infectés, elle fournit un moyen pratique et peu coûteux de détecter la présence du virus pour aider à retracer la source et la propagation de l’infection même si le troupeau ne démontrait aucun signe clinique de la maladie.
Moins invasif pour les animaux, le procédé peut s’ajouter aux stratégies de surveillance conventionnelles.
Source: Frontiers in Veterinary Science