Avec quelque 1,3 milliard de cas chaque année**, les salmonella constituent l’une des quatre causes principales de maladies diarrhéiques dans le monde. Uniquement aux États-Unis, cette infection qui se retrouve surtout dans les œufs et la volaille affecte plus d’un million de personnes. Une première étude sur l’application de pulvérisation de probiotiques sur les œufs chez les poussins commencera bientôt à l’Université du Connecticut aux États-Unis. Elle pourrait bien contribuer à en réduire les méfaits.
L’équipe de Mary Anne Amalaradjou, professeure agrégée de microbiologie alimentaire au College of Agriculture, Health and Natural Resources (Connecticut) procédera à cette étude basée sur des travaux antérieurs qu’elle avait menés. Ces derniers révélaient que ces types de levure peuvent diminuer considérablement les populations de salmonella sur les œufs et sa colonisation dans les cellules intestinales du poulet. De plus, pour les aider à développer un microbiome sain, les poussins nouvellement éclos recevront un supplément probiotique dans leur eau. Les chercheurs poursuivront le traitement une fois que les volatiles seront transférés dans les poulaillers d’engraissement.
En ciblant les infections à salmonella et leur propagation à de multiples stades de développement, non seulement le risque pour les consommateurs pourrait être réduit de beaucoup, mais la performance des oiseaux pourrait s’en trouver améliorée. Pour ne rien gâcher, cette façon de combattre la colonisation des pathogènes pourrait aussi contrer le problème de la résistance aux antimicrobiens qui est une source d’inquiétude grandissante au niveau de la santé publique.
Source : Poultry World