Alors, cette deuxième vague? Frappera ou frappera pas?
En avril dernier, les producteurs de porcs ont eu une sacrée frousse. En raison de la pandémie qui a causé un ralentissement de la cadence dans les usines de transformation, ils ont bien failli devoir sacrifier 100 000 bêtes devenues trop grosses pour être gardées sur place. Des chercheurs américains auraient trouvé une façon de ralentir la croissance des porcs en fin de course. Bon à savoir si jamais le méchant virus devait frapper à nouveau les abattoirs.
Selon l’étude menée par une équipe de nutritionnistes de l’Université d’État du Kansas, en limitant la consommation d’acides aminés, on peut retarder de 3,5 à 4 semaines l’envoi des porcs sur le marché. Les spécialistes ont consacré leurs efforts sur les bêtes pesant 91 kg et qui devaient encore gagner entre 32 et 36 kg pour atteindre le poids nécessaire avant d’être abattus.
Quatre types de régimes différents ont été préparés pour les porcs de finition. Le premier contenait les quantités normales d’acides aminés (lysine) durant toute la période précédant l’abattage.
Les trois autres régimes dits « lents » comptaient respectivement :
– la quantité normale d’acides aminés remplacés, durant les deux dernières semaines, par du maïs qui ne comprenait que des vitamines et des minéraux.
– 25% d’acides aminés durant toute la période de fin de finition.
– 25% d’acides aminés remplacés, durant les deux dernières semaines, par du maïs qui ne comprenait que des vitamines et des minéraux.
Résultat? Les régimes réduits en acides aminés ont permis de diminuer de 6,3 kg le poids des porcs. Mais le régime minceur par excellence a été le dernier. Le porc gagnant a pu réduire son poids de 11,7 kg au bout des 44 jours de diète.
Voilà tout ce qu’il fallait pour leur enlever le goût de se mordre la queue en période de pandémie!
Source : Pig Progress