Dans les années 1940, le gouvernement québécois avait créé Hydro-Québec et Sucre Québec. Une raffinerie de betteraves produisait ces cristaux doux à Saint-Hilaire. Hélas, la chute du prix mondial de ce condiment dans les années 1980 a plombé ce moteur économique. Aujourd’hui, la volonté d’autonomie alimentaire pourrait permettre de raviver un tel projet. Une firme danoise a conçu le robot de terrain pour semer et désherber tant la betterave que l’oignon, l’épinard, le chou-fleur, le brocoli. On relance la machine ?
FarmDroid FD20 serait le premier robot entièrement automatique au monde capable de prendre en charge à la fois le semis et le contrôle mécanique des mauvaises herbes sans émettre de CO2 (visionner la vidéo). En utilisant des signaux GPS RTK, chaque graine semée est géolocalisée très précisément, ce qui permet par la suite à l’appareil de procéder à un désherbage au millimètre près. Il peut commencer à sarcler avant même que les plantes n’aient eu le temps de sortir le bout du nez. Fini le pénible arrachage des mauvaises herbes à la main !
Grâce aux panneaux photovoltaïques situés sur le dessus, le robot est totalement autonome. Travaillant à ½ km/h, il ne requiert pas d’une présence physique à ses côtés. De plus, l’appareil ne dépend pas d’une caméra pour la reconnaissance des cultures ou des adventices. Pesant moins d’une tonne, il ne détruit pas la microstructure du sol.