Tout comme le banc de traite est disparu des étables pour devenir un objet de collection dans les marchés aux puces, les vaporisateurs à acariens et autres bibites parasitaires des poulaillers pourraient bien sombrer dans l’oubli. Des chercheurs américains évaluent une peinture contenant des pesticides destinée aux installations avicoles. Douze mois après que les cloisons aient été badigeonnées du produit, il semble que les oiseaux soient toujours épargnés du calvaire de la gratouille et des infestations.
Aujourd’hui encore, les recettes de pesticides qui doivent être appliquées s’apparentent à des potions très capricieuses qu’il faut diluer parcimonieusement à raison de tant de cuillères à thé par gallon pour obtenir des mélanges de poison à 0,05 % ou 0,1 %. Si certains de ces produits peuvent être vaporisés directement sur les poules à des taux de 1 gallon par 75 poulets adultes, ils ne sont pas nécessairement efficaces pour tous les types de parasites. Il s’en trouve toujours qui développent une tolérance à l’imbuvable. De plus, on doit éviter la contamination des aliments et de l’eau et refaire le traitement après quelques semaines.
La peinture antiparasitaire mise au point par des chercheurs de l’Université du Kansas Center for Research pourrait drôlement simplifier la tâche des éleveurs de volaille. Il reste à savoir à partir de quand on pourra passer du poush poush au rouleau à peinture.
Source : U.S. Poultry & Egg Association