L’âge moyen des exploitants agricoles au pays atteint 55 ans, en hausse de 1 an par rapport à 2011. Et comme à chaque année qui passe, l’usure et les gestes répétitifs accentuent la fatigue et la pénibilité du travail, il fallait bien que quelqu’un se penche sur des façons de soulager les courbatures et les os éreintés des agriculteurs. Les Japonais travaillent d’arrache-pied pour mettre au point des exosquelettes qui serviront de tuteurs à la main-d’œuvre agricole dont la moyenne d’âge est de… 67 ans.
À l’Université d’agriculture et de technologie de Tokyo, on travaille sur des exosquelettes depuis près de 20 ans. Bardés de capteurs de mouvement et de micromoteurs, un premier exosquelette soutient la colonne vertébrale et maintient les bras en l’air sans risque de crampes, tandis qu’un second permet de fléchir les genoux et de raidir les cuisses sans effort superflu. Ils permettent d’amplifier les gestes et de réduire de deux tiers l’effort physique requis, mais leur poids excédant 20 et 30 kg est un handicap. La firme Kubota, elle, a développé une veste de 3,8 kg qui soutient le haut du corps pour éviter les courbatures au niveau du cou et des épaules. Là encore, le produit ne convient pas à une grande variété de tâches agricoles.
Mais puisque 90 % des blessures affectent les épaules, le bas de la colonne vertébrale ou les genoux et que cela affecte la productivité, de nombreuses entreprises de différents pays ont choisi de ne pas baisser les bras. Ainsi, des firmes telles Exhauss, Levitate technologies et Exos proposent des exosquelettes qui fonctionnent sans recourir à l’électronique, à des piles à une source d’énergie externe.
Amenez-en des poids lourds et des courbettes !
Source: Usbek et Rica