Par les temps qui courent, tout le monde n’en a que pour le COVID-19.
Ça se comprend, mais il ne faudrait pas oublier qu’entre-temps, d’autres micro-organismes contagieux se foutent du confinement.
C’est le cas, par exemple, de ceux qui sont responsables de la bronchite infectieuse chez les poulets de chair.
Si certains éleveurs se contentent de vaccins vivants pour combattre la maladie, des scientifiques estiment qu’il est préférable d’utiliser une gamme de souches plus large pour augmenter la protection.
Au Centre de diagnostic et de recherche avicole de l’Université de Géorgie, le professeur Guillermo Zavala soutient qu’il est important de compléter cette vaccination avec des vaccins inertes. Si ces souches inertes ne permettent pas d’étendre le spectre de protection, elles contribuent à augmenter le niveau d’anticorps et à prolonger la longévité de cette réponse immunitaire. Le fondateur d’Avian Health International estime également que cela peut procurer une protection limitée pour la descendance de ces poules.
Il semble également que l’utilisation de souches inertes permet d’éviter certains problèmes de qualité de la coquille d’œuf.
Source : Poultry Site