Première version du robot Érion. (Photo : L’Hebdo – Bernard Lepage)
Tout roule très vite dans le domaine de l’électrification des transports: qu’ils soient privés comme nos voitures personnelles ou commerciaux comme les véhicules de transports en communs. Ces avancées sont telles que si le Québec souhaite occuper une posture de choix dans ce secteur, il est essentiel d’agir rapidement. De plus, les philosophies économiques actuelles se penchent vers une production agricole plus écologique – ce pour quoi les transports automatisés représentent une promesse pour la relance économique nord-américaine.
Là où pourrait briller le Québec est dans la conception d’automobiles agricoles électriques. Chez Elmec, une compagnie de Sainte-Tite spécialisée dans les dispositifs de recharge d’automobiles électriques et les applications mobiles de contrôle à distance de machineries, on a déjà commencé à mettre en place un tracteur 100% autonome et intelligent. Celui-ci a même un nom: Érion. Il peut ratisser 47 hectars en seulement 24 heures, et vise à une force d’autonomie deux fois et demie supérieure à celle d’aujourd’hui. À l’aide de 8.4 millions en subventions et investissements provenant du ministère de l’Économie et de l’Innovation, on envisage d’en produire quatre supplémentaires d’ici 2021.
Par ailleurs, l’industrie agricole québécoise est confiante quant aux possibilités de formations et d’avancements économiques qui suivront à ces innovations, et qui lui permettront assurément de se tailler une place en tant que chef de file dans le domaine des transports électriques automatisés.
Marianne Pépin, le 4 novembre 2020
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