En 2012, pour le bien-être de la volaille, l’Union européenne a banni les cages individuelles pour l’élevage des poules. Mais l’hébergement en groupe qui offre plus de liberté de mouvement ne compte pas que des avantages. Les contacts entre les gallinacés peuvent engendrer un plus grand nombre d’infections.
Afin de prévenir ou traiter ces maladies contagieuses, des chercheurs de l’université Wageningen (Pays-Bas) se sont intéressés à l’élevage sélectif de poules pondeuses dont le niveau d’anticorps naturels, plus élevé que la moyenne, rendrait plus robustes. À leur grande surprise, il existerait un lien entre la couleur des œufs et une meilleure résistance à la maladie.
En plus de prévenir la propagation de la maladie dans l’organisme, ces anticorps naturels alertent d’autres parties du système immunitaire qui sont déjà présents avant même que le virus n’apparaisse. Cette caractéristique permet à l’animal de consacrer son énergie à sa croissance plutôt qu’à combattre les virus.
Pour ne rien gâcher de cette découverte, il semble que le rendement de ces poules possédant ce trait distinctif présentent une baisse de production très peu significative.