Dès mars 2016, près du tiers de la flotte d’autobus de la ville de Londres roulera grâce à un carburant composé d’un mélange de diesel et de biodiesel renouvelable. Plutôt que d’être obtenu à partir de la matière première des cultures, ce biodiesel est fabriqué à partir d’huile de cuisson et de suif provenant du commerce de transformation de la viande. Il a l’avantage de produire 10% moins d’émissions de carbone qu’un autobus fonctionnant au diesel ordinaire.
Ces quelque 3 000 véhicules permettront de réduire de 21 000 tonnes d’émissions de CO2 dans l’air de la capitale anglaise. Voici donc un débouché supplémentaire aux déchets d’abattoirs et d’usine de transformation alimentaire.
Pendant ce temps-là, à l’autre bout de la terre, grâce à l’analyse de nouvelles données, des chercheurs australiens viennent de réaliser que les émissions de méthane provenant de bovins du pays sont de 24 pour cent inférieures à celles estimées précédemment, soit une baisse équivalente à 12,6 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an.
Que voilà une bouffée d’air frais !