En connaissez-vous beaucoup qui aiment se faire passer un sapin ? Avouons que ça ne court pas les rues. Mais, il y a toujours des exceptions à la règle. Semble-t-il qu’entre la Bretagne et Les Hauts-de-France, des chèvres en rêvent la nuit. Et plus particulièrement des sapins de Noël ! Si bien qu’après les fêtes, plusieurs éleveurs de la région lancent des appels sur les réseaux sociaux. Ils sont prêts à se déplacer (pas en traîneau) après les fêtes pour offrir les restes épineux à leurs brouteuses gourmandes.
L’idée n’est pas bête. Chez nous, les municipalités nous demandent de donner une deuxième vie aux rois des forêts qui ne font plus le bonheur des enfants. Mais avant de les envoyer se faire déchiqueter à l’écocentre du coin pour être transformés en compost, pourquoi ne pas les offrir aux ruminants qui raffolent aussi bien de l’écorce que des aiguilles ? D’autant plus qu’elles contiendraient beaucoup de vitamines et qu’elles feraient office de vermifuge. Après le festin, il sera toujours temps d’expédier les troncs au compostage. Car d’autant que l’on sache, chèvres et moutons n’ont pas encore hérité de gènes de castors !
Les Québécois hébergent quelque 800 000 sapins pendant la période des fêtes. Parions que parmi les 160 producteurs caprins certains ne relèveraient pas le nez sur ce « foie gras » qu’apprécient leurs animaux. Et pour ceux qui craignent les excès d’étable, rappelons que ce n’est pas entre Noël et le jour de l’An qu’il faut faire attention, mais bien plutôt entre le jour de l’An et Noël !
Source : France Info