Quel éleveur de porcs ne se fait pas de sang de cochon pour son troupeau ? Surtout quand des bibites comme la peste porcine Cafricaine, les fièvres aphteuses, la salmonellose, le rouget, la maladie des oreilles bleues ou de Glässer rôdent partout sur la planète. Ce n’est donc pas par hasard que des scientifiques de l’Iowa State University mènent une étude pour exploiter le contenu complexe des cellules sanguines. Leurs travaux visent à améliorer la sélection génétique pour la résistance aux affections qui s’attaquent aux porcs.
Les échantillons de sang sont souvent utilisés comme moyen pratique de rechercher des marqueurs de maladie ou d’immunité, mais tout ne va pas de soi. Si la collecte du sang se fait, comment dire… les doigts dans le groin, la compréhension des caractéristiques histologiques des trois catégories de cellules sanguines (globules blancs, globules rouges et plaquettes) s’avère beaucoup plus ardue.
Chacun de ces types de cellules possédant un modèle d’expression de ses gènes différent de celui des autres, les chercheurs doivent mesurer très précisément la nature de toutes les cellules individuelles d’un échantillon dans différentes conditions. C’est ce qui permettra, par la suite, de lier leurs phénotypes à l’état de santé d’un animal et de prédire quels seront porcs les plus résistants.
Source : The Pig Site