Personne ne peut contester le fait que la nature soit bien faite. Très bien faite, même ! N’empêche que rien n’est tout à fait parfait. Par exemple, il arrive que pendant la formation des ovules et des spermatozoïdes ou encore lorsque les chromosomes se séparent après la conception, des pépins surviennent qui nuisent au processus de la fertilité. Un centre de recherche danois a développé un modèle pour minimiser le risque de telles anomalies chromosomiques chez le porc et sa compagne.
Tout comme il y a des gènes qui favorisent le gain de poids quotidien chez le porc, d’autres sont programmés pour donner un coup de pouce à la procréation. Le programme d’élevage DanBred, qui est géré par le Centre danois de recherche sur les porcs (DPRC) voit à accoupler en continu les porcs avec les meilleurs gènes pour améliorer cette caractéristique pour les générations futures.
Pour contrer ces défauts chromosomiques héréditaires qui apparaissent chez environ un animal sur 200, le centre de recherche procède à des tests précis pour évaluer les valeurs reproductrices estimées pour les traits de fertilité des verrats et des truies. Les animaux dont la fusion chromosomique est inférieure à celle attendue sont exclus du noyau reproducteur puisque leur progéniture ne possédera pas les qualités reproductrices voulues.
Source : Pig Progress