Avec sa station de recherche agricole la plus ancienne au monde (1843), le Royaume-Uni est un leader dans le domaine des sciences végétales. Pourtant, les sujets de Charles III doivent importer la moitié de la nourriture qu’ils consomment de plus de 180 pays, dont plusieurs sont confrontés aux changements climatiques et à des sols dégradés. Afin d’éviter les pénuries dans les supermarchés britanniques, un nouveau projet de loi sur les technologies génétiques pourrait assurer la sécurité alimentaire du royaume.
Grâce à l’adoption de cette législation qui permettra la sélection de précision par l’édition de gènes, les autorités souhaitent accélérer délibérément l’adaptabilité du code génétique des organismes. Ainsi, on créera des caractéristiques bénéfiques chez les plantes qui prendraient des dizaines d’années à se réaliser si on s’en tenait à la sélection traditionnelle. En poussant ces techniques d’élevage de précision, on veut obtenir des cultures résistantes à la sécheresse et aux maladies, diminuer l’utilisation d’engrais et de pesticides et élever des animaux moins vulnérables aux affections dangereuses. Bref, on vise une agriculture plus durable.
Si cette loi couvre à la fois les plantes et les animaux d’élevage dont le génome a été amélioré à l’aide de techniques de précision, rappelons qu’il ne s’agit pas d’OGM.
Source : European Scientist