
Depuis quelque 270 ans, l’activité humaine aurait libéré plus de 2000 milliards de tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Dans la foulée de l’Accord de Paris signé en 2015 pour limiter à 2 °C le réchauffement planétaire, même l’un des plus grands fournisseurs de systèmes pour les secteurs de l’agroalimentaire dit vouloir faire sa part. GEA a donc présenté son dernier-né qu’il a baptisé DairyRobot R9500. À en croire l’entreprise, grâce à son algorithme optimisé, celui-ci enregistrerait les meilleurs scores du marché.
L’expert allemand de la traite robotisée soutient que pour récolter 100 litres de lait, sa stalle dernier cri ne consomme que 1,25 kWh et 25 litres d’eau. En matière de consommation d’électricité, il s’agit d’une réduction de 30%. Selon l’entreprise, les économies d’énergie seraient encore meilleures dans le cas d’un robot de deux et de trois stalles.
En ce qui concerne les économies d’eau, chaque stalle supplémentaire installée peut également permettre une réduction supplémentaire de 20%. Cela est possible grâce à l’optimisation du lavage.
Pour ne rien gâcher, un seul employé suffit pour faire tourner l’étable en stabulation libre. Les vaches suivent leurs biorythmes et viennent à la traite de manière autonome puisque lorsque le portillon d’entrée du robot se referme, l’auge d’alimentation se remplit de la ration de concentrés spécialement préparée pour chaque animal.
Comme les Amazon et Procter & Gamble de ce monde, GEA s’est donné un objectif bilan carbone de 0 d’ici à 2040. Y parviendront-ils? Qui vivra verra!