Par les temps qui courent, la COVID‑19 enterre tout le reste. Mais les bonnes nouvelles existent. S’il est vrai, par exemple, qu’en raison de la fermentation dans leur rumen, les vaches peuvent libérer jusqu’à 550 g de méthane par jour et seraient responsables de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre, une recherche publiée dans le Journal of Dairy Science révèle que l’empreinte climatique de la production de lait en Californie a été considérablement réduite au cours des 50 dernières années.
Dans cette région des États-Unis, pour chaque unité de lait produite, la quantité d’émissions de gaz à effet de serre a diminué de plus de 45% entre 1964 et 2014. Cela est attribuable à l’efficacité accrue de la production laitière, notamment à l’amélioration de l’efficacité de la reproduction, de la nutrition, du confort et de la gestion. On parvient désormais à produire du lait avec beaucoup moins de ressources naturelles, moins d’eau, moins d’énergie et moins de combustibles fossiles.
Ainsi, plus de 40% des ingrédients destinés aux vaches laitières sont des sous-produits d’autres processus de production agricole et alimentaire, tels que les coques d’amandes, les agrumes, la pulpe de tomate et autres qui ne sont pas adaptés à la consommation humaine. En conséquence, près de la moitié des aliments nécessaires à la production de lait sont fournis sans une seule goutte d’eau supplémentaire, ce qui signifie une diminution d’utilisation d’eau de 88% par unité de lait produit.
Grâce à la mise en œuvre de projets de réduction du méthane, les fermes laitières de la Californie seront bientôt à plus de la moitié de la cible mondiale de l’État, ce qui équivaut à des millions de tonnes de réductions de gaz à effet de serre chaque année.
Source : Dairy Global