Vous vous souvenez du film d’animation Tintin et le Lac aux requins ? Le professeur Tournesol avait inventé une machine capable de reproduire n’importe quel objet en trois dimensions. Depuis 1972, la fiction a été rattrapée par la réalité, jusque dans les poulaillers.
En Géorgie (ÉUA), des ingénieurs utilisent une imprimante 3-D de la taille d’un petit frigo pour générer des pièces prototypes en plastique. Ils impriment, par exemple, des composantes des systèmes d’alimentation pour les élevages de poules.
Avant de mettre en marché et distribuer ses produits destinés à l’élevage de porcs et de poulets, la Georgia Poultry / Hog Slat a, entre autres, besoin de développer des composantes s’ajustant parfaitement aux tubes en métal et en plastique des systèmes d’alimentation.
Plutôt que de se casser la nénette, perdre un temps fou et gaspiller une fortune à «gosser» un prototype, les ingénieurs fournissent à l’imprimante un fichier réalisé à partir d’un logiciel CAO (conception assistée par ordinateur) et qui correspond au modèle numérique de l’objet. Cette espèce de pistolet à colle géante accumule patiemment de très fines couches de plastique jusqu’à ce que l’imprimante accouche du jumeau de l’objet.
Selon la taille de la pièce à cloner, le processus peut prendre de quelques heures à plusieurs jours. Dans le cas cité plus haut, les alchimistes de l’entreprise n’ont plus qu’à vérifier si l’objet s’adapte parfaitement aux tubes auquel il est destiné avant de procéder au moulage de la pièce.
On aura tout vu, pensez-vous ? Tenez-vous bien. Des chercheurs de l’Université de Wake Forest en Caroline du Nord viennent de concevoir une imprimante 3D à organes humains ! À partir de cellules souches et autres «matériaux» biologiques, ces néo-Frankeinstein parviennent désormais à construire des cartilages d’oreille, des muscles, des fragments de mandibules et on en passe.
Pour bien comprendre comment comment ça marche, visionnez la vidéo ci-bas: