D’ici une trentaine d’années, le nombre de citadins aura augmenté de 75%. Deux terriens sur trois seront devenus des urbains, ce qui forcera à relever des défis extraordinaires dans les domaines de l’énergie, de l’urbanisme, de l’environnement, du transport et de… l’agriculture. Une société spécialisée en cultures verticales vise la production à grande échelle à proximité des grandes villes. Fini les légumes verts récoltés avant maturité et qui font 3 400 km (en moyenne) avant d’atterrir dans votre assiette avec jusqu’à 45% de valeur nutritive en moins.
Installée dans la région de la Baie de San Francisco, la jeune firme Plenty utilise des méthodes brevetées pour cultiver en usine des produits que les fermes industrielles en plein air ne seraient pas en mesure d’offrir, en quantité et en qualité comparable. Leurs fermes verticales utiliseraient 99% moins d’eau que l’agriculture conventionnelle et produiraient jusqu’à 350 fois le rendement par pied carré de terre, le tout, sans pesticides, ni engrais synthétiques.
Grâce, entre autres, à un système de capteurs sophistiqués, l’entreprise qui possède déjà une ferme verticale de 4830 mètres carrés est en mesure de contrôler de façon précise les paramètres environnementaux qui offrent l’avantage de produire des légumes verts de plus grande qualité. C’est sans compter que la proximité avec les grandes villes permet d’atteindre les étagères des commerçants en une question d’heures au lieu des six jours qu’il faut habituellement prévoir. Cela évite de devoir jeter 50% des produits avant qu’ils ne soient achetés par le consommateur.
C’est tout de même quelques aberrations en moins sur cette planète!