François Galarneau

4 janvier 2016 | Personnalité du mois

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Bienvenue à la ferme Galarneau !

Le 5 janvier dernier, François Galarneau n’était pas peu fier de se voir décerner la plaque Maîtres-éleveurs Holstein 2015 pour le troupeau de 45 vaches laitières pur sang qu’il bichonne sur sa ferme de Barraute, en Abitibi-Témiscamingue. Le jeune agriculteur de 30 ans s’en voudrait de ne pas donner le crédit à ses parents pour cet honneur. «J’ai toujours vécu sur cette ferme, tout comme mon père, mon grand-père et mon arrière-grand-père et bien avant que je vienne au monde, c’est la Holstein qui a toujours régné ici.» Bienvenue à la ferme Galarneau !

Copropriétaire depuis cinq ans de l’entreprise familiale dont la principale source de revenus est la production laitière, François représente la 4e génération à trimer dur pour arriver à obtenir un troupeau comme le leur. «On connaît très bien notre race. Mon grand-père a acheté ses premières vaches holsteins, mais depuis, nous avons développé notre propre troupeau et on sait comment nos bêtes performent.»

«J’ai toujours vécu sur cette ferme, tout comme mon père, mon grand-père et mon arrière-grand-père et bien avant que je vienne au monde, c’est la Holstein qui a toujours régné ici.»

Évidemment, en mille neuf cent tranquille, l’insémination artificielle n’était pas un concept connu de l’aïeul familial, mais aujourd’hui, l’éleveur ne s’en passerait plus pour obtenir des vaches au rendement exemplaire. «Avec la classification de Holstein Canada, on connaît les points forts et les points faibles de notre bétail, soutient François. Si on a une vache qui produit beaucoup de lait, mais qui a une faiblesse au niveau des pieds ou des membres, on va choisir la semence de taureaux qui va permettre de corriger ça.»

François Galarneau est heureux de pouvoir vivre de sa ferme. Une seule ombre au tableau. L’accord de partenariat transpacifique signé récemment par 12 pays, dont le Canada. «C’est une préoccupation de tous les jours, avoue François. Si la gestion de l’offre devait disparaître, il y a de gros risques que nous perdions notre ferme.» Les Galarneau souhaiteraient d’autant plus la garder que l’été dernier, François et sa conjointe sont devenus les heureux parents d’un petit garçon qui, sait-on, pourrait constituer la cinquième génération à se consacrer à la terre ancestrale.

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