
Ah ! Si le monde était parfait, les vaches laitières auraient toujours une super morphologie du pis et des jambes solides qui les mènent tout droit au robot de traite. Elles s’y adapteraient vite, le visiteraient souvent et auraient un débit de lait élevé sans jamais souffrir de mammites. Mais la vie étant ce qu’elle est, des études ont évalué et identifié des traits sélectionnables qui peuvent améliorer la capacité de traite et la longévité des vaches dans les troupeaux de traite automatique (AMS) sans effets secondaires nocifs sur la santé et la productivité.
Les données d’une enquête canadienne sur les fermes qui sont passées des systèmes de traite conventionnels à la robotisation ont montré qu’en moyenne, seulement 2 % des animaux devaient être réformés en raison de leur comportement ou de leurs caractéristiques morphologiques. Mais l’amélioration de la productivité et l’efficacité des troupeaux demeurent primordiales. Si la génétique joue un grand rôle dans le succès d’une ferme laitière, la rapidité avec laquelle les bêtes s’adaptent à l’AMS après le vêlage est cruciale.
Selon certaines études, la gestion précoce des habitudes de vie peut influencer le comportement et l’adaptabilité des vaches à de nouveaux environnements. Une recherche portant sur les effets potentiels du logement en groupe sur les veaux a démontré que la socialisation hâtive peut avoir un impact positif sur l’adaptation aux changements comparativement aux veaux élevés dans des enclos individuels. Des éleveurs rapportent que la simple acclimatation à l’étable avant le vêlage et le fait que les génisses regardent les vaches matures passer par les robots réduisent considérablement le nombre de fois où elles doivent être récupérées après le vêlage.
Source : Michigan State University Extension