On n’a jamais autant parlé du CO2 que depuis que les scientifiques l’ont associé au changement climatique.
Si on retrouve le dioxyde de carbone dans la respiration humaine, les éruptions volcaniques, les incendies de forêt et la décomposition de la matière organique, il s’en trouve aussi dans les coquilles d’œufs. Des chercheurs ont découvert que si on ne permet pas au CO2 de s’échapper de façon optimale au début de l’incubation, cela peut provoquer une mort précoce de l’embryon.
Des essais sur le terrain réalisés par la firme Petersime, en collaboration avec des chercheurs de l’Université d’Ankara, montrent qu’il est bénéfique de procéder à une courte période de ventilation après la période de préchauffage des œufs.
Le système BioStreamer Re-Store développé par l’entreprise reproduit en quelque sorte ce que fait la poule lorsqu’elle quitte temporairement le nid avant de revenir couver. Il permet de libérer une partie du CO2 emprisonné dans la coquille de façon à éviter que l’albumine ne devienne trop acide. Cette procédure permettrait d’augmenter de 0,2 à 0,45 % le nombre de naissances des poussins. Cela peut sembler peu, mais dans un couvoir qui traite 1 million de poussins d’un jour, cela fait tout de même 4 500 oisillons de plus par semaine ! Cette ventilation légère constitue également une sécurité supplémentaire contre les dommages potentiels dus aux résidus de fumigation.
Source : Poultry Site