Le secteur de l’élevage a le dos large. Certains affirment qu’après l’explosion démographique, cette industrie serait le deuxième responsable du réchauffement planétaire. Mais des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie (Penn Net) constatent que des choses aussi simples que des cœurs de pomme et autres végétaux impropres à la consommation humaine peuvent faire des animaux d’élevage des partenaires essentiels dans le développement de systèmes agroalimentaires durables et dégénératifs.
Afin de minimiser l’empreinte écologique de l’agriculture, Zhengxia Dou, professeure de systèmes agricoles à Penn Vet, est en train de démontrer que les processus biologiques naturels des animaux de ferme sont d’une grande valeur. Leur capacité à consommer des résidus végétaux et alimentaires qui sont soit indigestes pour les humains, peu agréables au goût ou invendables, permet de détourner ces denrées des dépotoirs.
L’équipe de la Dre Dou est en train de documenter les types, les quantités et les variations de ces résidus ainsi que les attributs nutritionnels de ces produits qui pourraient être valorisés dans les exploitations agricoles. Le recyclage des déchets de fruits et de légumes, ainsi que des produits de boulangerie périmés, a d’autres avantages.
En plus de convertir cette biomasse qui serait autrement gaspillée en viande, lait et en œufs nutritifs, cette récupération a aussi l’avantage d’améliorer les pratiques de recyclage du fumier sur les terres cultivées et d’atténuer les problèmes de qualité de l’eau résultant de l’épandage du fumier.
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