À en croire certains scientifiques de la Chalmers University of Technology (Suède), pour atteindre l’objectif de limitation du réchauffement climatique à 2 °C que s’est fixé l’Union européenne pour 2050, les consommateurs des vieux pays devraient réduire leur consommation de viande bovine et de produits laitiers de… 50% !
Selon leur étude, la production de viande bovine serait responsable de 36% des émissions de gaz à effet de serre et 48% des émissions de méthane et d’oxyde nitreux (respectivement 23% 28% pour les produits laitiers). Au moins, le porc et la volaille sont épargnés !
De fait, ces chercheurs prétendent que les objectifs environnementaux pourraient encore être atteints en dépit d’une forte consommation de viande de porc et de volaille. En ce qui concerne les produits laitiers, les niveaux élevés de consommation pourraient, eux aussi, être maintenus pourvu que des changements technologiques soient apportés.
Par ailleurs, on constate que les saines habitudes alimentaires qu’adoptent de plus en plus de consommateurs ont un impact sur la consommation de viande. Selon le World Meat Substitute Market – Opportunities and Forecasts 2014-2120 , un rapport réalisé par la firme Allied Research Market, le marché de la viande de substitution devrait avoir un taux de croissance annuel de 8,4% de 2015 à 2020, ce qui pourrait rapporter 5,2 milliards $ US en revenus pour le marché mondial de la viande de substitution.
Si ce n’est pas demain que les habitudes alimentaires des carnivores sur deux pattes seront chamboulées, il n’en demeure pas moins qu’en raison des préoccupations environnementales, les partisans du végétarisme se font de plus en plus entendre. Il est primordial que les éleveurs et les agriculteurs recourent aux avancées technologiques pour améliorer la gestion des ressources et diminuer l’empreinte écologique de leurs entreprises.
Source : Drovers