Quand on vous dit que tout est bon dans le cochon, c’est que tout est bon. Et pas seulement sa viande. Il sert, par exemple, dans la fabrication du rouge à lèvres. Paraîtrait même que ses cils entrent dans la confection de la dynamite !
Et ce n’est pas parce qu’il y a une épidémie que l’animal va se laisser damer le pion. Voici maintenant qu’au Royaume-Uni, des savants du Pirbright Institute ont décidé de l’utiliser pour tester des vaccins potentiels contre le méchant virus. Le COVID-19 n’a qu’à bien se tenir !
Il n’y a pas que le cœur et le système respiratoire du porc qui soient similaires à ceux d’un être humain. Son système immunitaire présente, lui aussi, des affinités avec le nôtre. Au point où une bonne réponse à un type de vaccin chez l’omnivore ongulé pourrait permettre de prédire le succès d’un tel vaccin chez l’humain. Idem si des effets indésirables devaient être observés chez notre cousin à groin.
Les vaccins seront testés pour leur capacité à induire des anticorps protecteurs contre le SRAS-CoV-2, l’agent causal de COVID-19. Pour faire savant, disons qu’ils comprendront le vecteur vaccinal de l’adénovirus chimpanzé (ChAdOx1) qui doit bientôt entrer dans les essais cliniques de phase I humaine et qui a été utilisé pour créer des vaccins contre des maladies comme l’Ebola, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et la grippe.
Source : The Pirbright Institute